De plus en plus de travailleurs envisagent de se reconvertir en formateur indépendant en fin de carrière. Pour cause, ce métier procure une multitude d’avantages à ceux qui s’y lancent. Il leur permet de garder un travail exaltant et de gagner un revenu considérable. Le tout en profitant d’une organisation très flexible.
Aujourd’hui, nous allons découvrir le métier de formateur après la retraite. Alors que les compétences requises dans le monde professionnel évoluent sans cesse, les besoins en formation augmentent en parallèle. Ceux-ci concernent tous les domaines de connaissance, des disciplines de développement personnel aux savoirs plus techniques.
Alors, quelles étapes suivre afin de devenir formateur après la retraite ? Découvrez les indispensables sur le sujet dans cet article.
Prêts à tout comprendre ? C’est parti !
Nous nous pencherons tout d’abord sur les généralités autour de la profession de formateur. Sachez que ce métier est réglementé et son exercice requiert un statut particulier. Nous enchaînerons ensuite avec l’activité de formateur après la retraite.
Table des matières
Le métier de formateur ?
Une activité accessible à tous les niveaux d’étude
Aucun diplôme n'est requis
D’emblée, nous allons dissiper une idée fausse très répandue au sein de la société. Nous soulignerons ainsi que tout le monde, peu importe son diplôme, peut devenir formateur. Le seul prérequis imposé par la législation en France porte sur la détention d’une expertise spécifique dans un secteur déterminé. Par ailleurs, le professionnel doit procéder à la déclaration de son activité.
Suivre une formation de formateur est toutefois préférable
Cependant, nous vous conseillons de vous former au métier de formateur avant de débuter votre activité. En effet, c’est bien d’avoir de l’expertise dans un domaine particulier, mais encore faut-il utiliser les bonnes techniques pour transmettre les connaissances aux apprenants. D’où l’importance de se former au préalable afin de maîtriser l’art d’enseigner.
L’acquisition d’un numéro d’agrément de formateur s’impose en revanche.
Une obligation légale
Une réglementation rigoureuse régit la filière de la formation professionnelle. Ainsi, si la profession de formateur n’exige pas de diplôme, son exercice requiert un numéro d’agrément. Ce sésame est aussi connu sous le nom de numéro de déclaration d’activité. Vous pouvez vous le procurer auprès de la DREETS de votre région.
Les étapes à effectuer pour obtenir son numéro d’agrément de formateur en ligne
Avant tout, vous devez adopter une structure juridique. Vous pouvez choisir entre créer une entreprise, vous déclarer en tant qu’indépendant ou exercer en tant qu’auto-entrepreneur. Seuls ces dispositifs vous permettent d’établir une facture pour vos clients. Une fois votre statut sélectionné, vous devez trouver votre/vos premier(s) apprenant(s). La DREETS exige en effet la présentation de votre première convention de formation en guise de preuve de votre capacité à former.
La dernière étape consiste à déposer à l’administration votre dossier, accompagné de certains documents. Outre le contrat de formation, mettez ainsi en attaché, un bulletin de casier judiciaire n°3 et un Kbis de 3 mois maximum. Vous obtiendrez une réponse à votre requête dans les 30 jours après le dépôt de votre demande.
De nombreux organismes peuvent aider à bien préparer sa reconversion en formateur après la retraite. À titre d’exemple, des formations de formateur, qui peuvent être financées grâce au CPF, sont disponibles chez Digi-Certif. La société propose à ses clients de les accompagner dans l’obtention de leur numéro d’agrément. Afin de vous renseigner davantage sur leur service, vous pouvez consulter leur site Internet.
Les compétences et qualités nécessaires pour devenir formateur en ligne
Expertise dans le domaine d’intervention
Un bon formateur se doit de maîtriser ce qu’il enseigne. Il est ainsi important que ses connaissances soient à jour. À noter que les secteurs des ressources humaines, de l’informatique, du marketing en ligne, etc., par exemple, évoluent très rapidement. Manquer les dernières tendances y afférentes risque de nuire à la fois au formateur, mais aussi aux apprenants. Pour éviter cela, le formateur doit faire preuve de curiosité et développer une ouverture d’esprit. En cas de besoin, il peut participer à des formations afin d’assurer la qualité des informations en sa possession.
Patience
Il faut aussi se montrer patient à l’égard des apprenants, surtout si ces derniers éprouvent des difficultés au cours de la formation. Lorsqu’ils n’arrivent pas à comprendre ce que vous leur transmettez, reformulez vos phrases et ne vous lassez pas de répéter jusqu’à ce qu’ils soient entièrement satisfaits.
Connaissance de l’audience
Vous devez aussi adapter votre discours en fonction de votre public. Cette personnalisation permet de fournir les conditions propices pour fluidifier la formation dispensée. Vous pouvez par exemple éviter des termes trop techniques lorsque vous craignez que leur utilisation puisse mettre l’auditoire en difficulté.
Bonne capacité de communication
La communication influe énormément sur l’attitude des apprenants pendant la formation, et donc sur la transmission des connaissances. Nous vous conseillons ainsi de déployer une communication capable de susciter l’implication des participants.
Pour ce faire, bannissez les tics de langage tels que « hum », « genre », qui agacent généralement le public. Vous pouvez de plus jouer sur le ton de votre voix en le variant de manière à mettre en exergue les éléments cruciaux de ce que vous transmettez.
Le rythme de votre discours joue également un rôle dans votre speech. Ralentissez lorsque vous abordez un sujet compliqué et accélérez le rythme quand vous traitez une thématique plus simple afin de garder l’attention de votre audience. Enfin, n’oubliez pas de soigner votre gestuelle. À titre de remarque, la communication non verbale représente près de 80 % de ce que vous partagez durant une intervention.